Historiquement, l’assemblée générale se faisait en présentiel. La crise sanitaire COVID et son cortège de restrictions a bouleversé nos habitudes et les dirigeants associatifs se sont adaptés : ils sont nombreux à avoir introduit dans leurs statuts la possibilité de tenir leurs AG à distance avec un vote en ligne.
De nombreuses plateformes de visioconférence permettent la tenue à distance assemblée générale – comme Framatalk, Zoom, Skype ou Google Meet – mais en ce qui concerne le vote des résolutions, mieux vaut s’équiper d’une solution de vote électronique solide qui garantira la sécurité et la validité juridique du vote de votre AG, même à distance.
L’ordonnance adoptée dans le cadre de la loi d’urgence sanitaire relative à l’épidémie de COVID-19 avait assoupli les conditions de participation à distance et le vote en ligne pour les associations dont ces dispositions n’étaient pas prévues par les statuts. Cette mesure était toutefois provisoire : depuis le 1er octobre 2021, seules les associations l’ayant prévu dans leurs statuts peuvent organiser leur AG en visio ou en audioconférence et procéder à un vote en ligne.
Si cette modalité de vote est prévue dans les statuts de votre association et que vous respectez le formalisme qui y est indiqué (délais de convocation et communication des documents liés en particulier), votre vote en ligne sera valide.
Adaptez ensuite l’animation de votre réunion : quelques outils peuvent vous permettre d’être tout de même collaboratif comme un espace “tchat” où chacun pourra s’exprimer
Rappelez les règles de modération en début et si vous le souhaitez, n’oubliez pas de régulièrement solliciter les questions.
Le principal avantage du vote électronique est qu’il dématérialise et automatise presque complètement le processus de vote : de la convocation au comptage des voix. La plateforme de vote vous permet de programmer les notifications correspondant à chaque étape du vote et de joindre les documents d’aide à la décision, elle authentifie les votants, établit la liste d’émargement et certifie les résultats du vote.
Efficacité écologique également, avec la dématérialisation des convocations, des documents joints et du matériel de vote (bulletin et urne) – sans compter qu’une AG et un vote à distance permet d’économiser le coût écologique du déplacement, éventuellement motorisé, de vos membres.
Le vote électronique rend les opérations de l’association beaucoup plus transparentes : toutes les activités de vote sont enregistrées électroniquement en temps réel et elles peuvent être examinées à tout moment par des observateurs. Sur des votes importants ou pour des associations de grande taille, cela renforce la confiance entre les membres, car ils peuvent voir exactement comment leurs votes sont comptabilisés et peuvent suivre ou consulter les résultats du vote lorsqu’ils le souhaitent.
Le vote électronique peut contribuer à renforcer la démocratie au sein de votre association car il donne la possibilité aux membres qui ne peuvent pas se rendre à l’assemblée générale de prendre part à la gouvernance de leur association en votant sur des décisions importantes telles que les nouveaux statuts et les élections des membres du bureau.
Le vote électronique fournit ainsi une plateforme où tous les membres peuvent faire entendre leur voix et s’assurer que leurs opinions sont toujours prises en compte. Cela encourage une participation active et démocratique qui, à son tour, rend l’association plus efficace et démocratique.
Alors si vous cherchez un moyen d’accroître l’efficacité de votre association, considérez les nombreux avantages qu’offre le vote électronique* !
Pour choisir votre outil, il faudra prendre en compte :
Il existe des outils coopératifs gratuits permettant de mettre en place simplement des questionnaires et des sondages : c’est le cas des plateformes Framavox et Framaforms – un projet open source français – ou des incontournables américains Google Forms et Typeform. Vous pouvez également utiliser LimeSurvey, un outil payant mais proposant une version de démonstration gratuite.
Des prestataires spécialisés dans le vote en ligne garantiront également de façon sérieuse la sécurité et la validité de votre vote électronique : Neovote, V8te, Voxaly ou encore Alphavote
Enfin, HelloAsso a noué un partenariat avec l’association Civicpower pour proposer à ses associations utilisatrices un module exclusif d’organisation de vote d’assemblée générale en ligne sécurisé et conforme au RGPD. Civicpower est une association loi 1901 française qui met à disposition des citoyens, des associations et des élus une plateforme de vote sécurisée, transparente, décentralisée, souveraine et indépendante.
]]>Toutefois, bien qu’elles soient à l’initiative de leur mobilisation, le temps, la coordination et la mise en place de campagnes d’actions peuvent s’avérer des chantiers difficiles à mener à elles seules.
Quelles initiatives mener ? Quel positionnement ? Comment mettre en place une campagne ?
Afin d’aider les associations qui s’évertuent à venir en aide en cas de situation d’urgence, HelloAsso met à profit son expertise pour vous aiguiller dans vos démarches.
Une situation d’urgence est une situation qui intervient à la suite d’un événement inattendu mettant en danger immédiat le bien-être et développement de la vie humaine et animale, la santé, la propriété ainsi que l’environnement.
Ainsi nous pouvons citer comme situation d’urgence :
Une situation de crise implique une action rapide pour limiter et stopper net les effets néfastes.
Dans certains cas, les associations peuvent agir plus rapidement que les pouvoirs publics ou une aide gouvernementale qui tarderait à se mettre en place pour des raisons procédurières, économiques ou géopolitiques.
Pourquoi les associations peuvent agir ?
Différentes raisons. Parce qu’elles sont déjà présentes sur place et ont une capacité d’intervention plus rapide sur le lieu de la catastrophe ou du conflit, parce qu’elles ont en leur possession le matériel adéquate, parce qu’elles ont un réseau tentaculaire, parce qu’elles ont les compétences pour traiter ce genre d’intervention.
Citons par exemple, l’association Seasheperd France qui a opéré une intervention sensible pour sauver la vie d’un béluga perdu dans la Seine, seulement quelques heures après son signalement.
Autre exemple d’initiative ayant eu lieu lors d’une situation d’urgence (afin de mobiliser et récolter des fonds) pour un projet à application future : l’association YouCare qui a lancé une campagne de crowdfunding pendant les incendies en Gironde à l’été 2022 dans le but de construire une serre de préservation et de reforestation des Landes.
Dans d’autres cas, lors de conflits ou d’épidémies par exemple, les associations jouent un rôle primordial apportant une aide matérielle et logistique en parallèle des services de secours (pompiers, armée…). Elles sont une aide inestimable pour soutenir les populations locales (santé, survie, déplacement) et les animaux en danger. Elles ont alors un rôle d’antennes relais aidant à la mobilisation générale, à la sensibilisation et informant les événements en cours. Elles sont les actrices d’une reconstruction post situation d’urgence.
Vous l’aurez compris, les associations ont toute légitimité pour agir en cas d’urgence, que ce soit pendant ou post situation.
Pour intervenir rapidement, l’association doit montrer une certaine agilité interne, dessiner un plan d’urgence et être accompagnée pour augmenter son impact tout en respectant ce qu’elle peut ou ne peut faire. Néanmoins, vous pouvez anticiper certaines actions stratégiques et de planification pour faciliter les tâches le moment venu.
L’idéal est d’avoir un plan d’urgence rédigé en avance. Dans la précipitation, les actions auront tendance à se mettre rapidement (qui peut-être un bon point) en place. Néanmoins, elles risquent d’être « brouillon », mal faites, mal communiquées en interne, sans référent attitré.
Dresser la liste des besoins « standards » et attribuer les besoins techniques, matériels et humains. Vous ne pourrez pas anticiper tous les besoins, mais si vous éliminez une grande partie, le stress et l’oubli seront moins présents en situation d’urgence.
Définissez les situations d’urgence lors desquelles votre association peut intervenir :
Ensuite dressez en quoi votre association peut aider et comment :
Pour lancer un projet et optimiser la logistique, nommez les personnes aux rôles clés et stratégiques.
Qui va gérer quoi et combien de personnes.
Soyez réalisable et mesurable dans votre projet. Ne soyez pas trop ambitieux au risque de vous y noyer.
Définissez votre mission et votre engagement dans cette situation d’urgence. Ayez un message clair sur vos actions.
Prioriser les actions : ce que vous pouvez faire, ce que vous savez faire.
Lors d’une situation d’urgence, l’outil de crowdfunding est majoritairement utilisé. Il permet de définir des paliers à atteindre, avec chacun leurs objectifs, de créer un sentiment d’urgence, de « deadline » et de date butoir.
La page de campagne de crowdfunding vous permet de détailler les actions, le ou les objectif(s) de la cagnotte, les informations pertinentes de votre association (afin de réassurer les donateurs) et tout autre élément qui vous semble cohérent pour valoriser le projet initié.
Lors de ces moments de crise, même si vous pensez que cela n’est pas une priorité, il est fortement recommandé de personnaliser sa campagne et d’y mettre des éléments de réassurance pour vos donateurs !
Avec HelloAsso, vous pouvez lancer vos campagnes et revenir sur la personnalisation dans un second temps. L’activation de votre collecte ne sera pas affectée.
HelloAsso met à disposition un outil 100% gratuit dont l’entièreté de l’argent récolté est versé à l’association pour réaliser le projet. 0 commission 0 frais.
Youcare est une association qui agit à l’international pour protéger la vie animale et la biodiversité.
Lors des incendies en Gironde en 2022, Youcare s’est mobilisée pour récolter des fonds et créer une serre de protection de la biodiversité.
Vous pouvez également préférer le formulaire de don ponctuel qui est également 100% sur HelloAsso. Chaque campagne créée génère une page internet partageable sur les réseaux sociaux et accessibles 24h sur 24. Le formulaire peut aussi être intégré via un « bouton » sur le site internet de l’association.
Si vous n’avez pas les moyens techniques et logistiques pour agir en cas de situation d’urgence et d’organiser une campagne de crowdfunding, récolter des fonds pour les reverser à une association internationale ou directement à des organismes est également un très bon moyen d’agir.
C’est un axe important. Il faudra néanmoins se poser les questions clés avant de se lancer dans une communication à 360 sans réflexion.
Tout d’abord, gardez bien sur un drive partagé des éléments visuels accessibles rapidement et à partager à vos bénévoles et aux membres de la cellule de crise :
Il est important d’informer du suivi de vos actions auprès de vos donateurs. Par manque de temps, cette action est parfois mise de côté, malheureusement, communiquer et assurer un suivi permet de rassurer vos donateurs sur l’utilisation de leur don et de les fidéliser.
A noter que la façon de communiquer entre les réseaux sociaux et à vos donateurs / adhérents / membres doit être différente. Sur les réseaux sociaux, vous communiquerez d’une façon globale, vous adressez le même message à un ensemble de personne, toute une communauté. Tandis que lors d’emailing et d’appel à la mobilisation, il est préférable de segmenter vos bases de données.
Et n’oubliez pas 1 message = 1 cible de donateurs.
Post situation d’urgence, il est intéressant de créer des moments d’échange avec vos donateurs (les écouter vous permettra de mieux les solliciter une prochaine fois) et de présenter une rétrospective (une FAQ en vidéo, un webinaire questions / réponses, un emailing explicatif des objectifs, réussites et échecs).
Lors de mise en place d’actions d’urgence, tout le monde est soumis à un stress. Pour vous accompagner et tirer le maximum de votre mobilisation, une équipe au sein de HelloAsso est dédiée aux situations d’urgence. Nous mettons tout en oeuvre pour mobiliser les médias, les locaux grâce à nos équipes territoriales et poussons vos actions sur les moteurs de recherche.
Par exemple, lors des attaques russes en Ukraine, de nombreuses associations Françaises se sont mobilisées pour venir en aide aux réfugiés. Nous avons créé une page internet spécialement dédiée à ces associations qui s’est par ailleurs classée dans le top 5 des résultats sur Google.
Il existe actuellement des solutions en no ou low code qui permettent d’outiller les associations. Les rendant plus réactives, mieux organisées, plus connectées. Les outils fluidifient les échanges entre collaborateurs, avec les adhérents et donateurs et structurent l’association.
En l’espace de peu de temps et avec des connaissances basiques du digital, il est possible de créer des apps en quelques heures sans faire appel à un développeur.
Airtable, outil nocode, permet de créer des tableaux de suivi efficaces, pour avoir une vue rapide de type calendrier, pratique lors de situation d’urgence avec des délais très courts.
Téléchargez votre guide pour préparer votre association à agir lors d’une situation d’urgence !
Dans le cas spécifique d’une situation d’urgence, la création d’une page dédiée est fortement recommandée. En effet, éviter de mélanger vos actions ou récolte de dons sur la même page. Les messages, la tonalité et la nécessité diffèrent de vos campagnes habituelles.
Que ce soit une page de crowdfunding ou de dons, sur HelloAsso elle sera 100% personnalisable, modifiable à souhait et partageable sur vos réseaux sociaux.
Pour augmenter vos chances de faire connaitre vos actions:
Le bénévolat est une aide plus que précieuse lors de situation d’urgence. N’hésitez pas à contacter votre association de quartier ou visitez des sites tels que JeVeuxAider ou TousBénévoles.
N’hésitez pas à contacter votre référent chez HelloAsso afin qu’il vous redirige vers les bons acteurs.
]]>Bien qu’il n’existe pas de définition juridique de la fonction de « bénévole », on retient communément la définition donnée par le Conseil Economique et Social en 1993 : « Est bénévole toute personne qui s’engage librement pour mener une action non salariée en direction d’autrui, en dehors de son temps professionnel et familial ». Ainsi, un.e bénévole est une personne qui s’engage à donner de son temps et / ou de ses compétences à titre gratuit, sans contreparties.
C’est d’ailleurs ce dernier point qui caractérise les associations et leur exonération d’impôts commerciaux, l’absence de contrepartie, et la gestion désintéressée et bénévole d’une association.
Il n’y a aucune relation de subordination entre les membres de l’association et le bénévole. Toutefois, il existe un lien de préposition qui donne à l’association le droit de donner des instructions aux bénévoles. Ainsi, les bénévoles sont tenus de respecter les statuts de l’association dans laquelle il se sont engagés, et les règles de sécurité dans leur domaine d’activité.
Le bénévolat s’adresse à tout le monde, peu importe son statut (les moins de 18 ans et les sans emploi sous certaines conditions). Le bénévolat peut se pratiquer dans toutes les associations de France et à l’étranger. Les associations peuvent faire appel aux bénévoles pour diverses actions à mener, de chez soi et sur le terrain comme :
Les bénévoles s’engagent et donnent de leur temps pour des raisons multiples :
Outre ces motivations personnelles, et bien que les bénévoles n’attendent pas de contreparties, l’association peut les impliquer et motiver en leur proposant des avantages :
L’association sera également tenue de supporter les frais engagés par les bénévoles lorsque ces frais sont réels, justifiés et proportionnés à l’activité. Le bénévole a le droit de reverser ses frais à l’association sous forme de don et de profiter ainsi d’une réduction d’impôts si l’association est d’intérêt général.
Les chèques repas sont à proposer aux bénévoles ayant une activité régulière. Le fonctionnement est identique à celui des salariés.
Véritable casse-tête pour l’organisateur, gérer et coordonner des bénévoles lors d’un festival, une manifestation sportive, un spectacle ou concert…, reste un défi de taille pour l’organisateur. La gestion est en effet une tâche complexe qui demande une certaine expérience. Une mission où l’on passe généralement beaucoup de temps à remplir des tableurs Excel et à saisir les informations en provenance de différentes sources.
En tant qu’organisateur, vous avez pour mission de recruter, gérer, coordonner, animer, former et fédérer une équipe de bénévoles capable de faire le succès de votre événement de par leurs compétences et leur état d’esprit.
La première chose à faire lorsque vous êtes chargé d’animer la communauté bénévole d’un événement, c’est de rencontrer toutes les parties prenantes de l’organisation pour recenser tous les besoins en volontaires de l’événement. Cette étape vous permettra d’établir un listing des différentes missions :
Afin d’affecter vos bénévoles sur les bonnes missions, la création des fiches de postes est indispensable. ll faudra ajouter une description détaillée de la mission. Plus le descriptif sera détaillé, mieux ce sera. En rattachant ensuite le lieu spécifique. Avec une solution de gestion de bénévoles, il vous sera même possible de spécifier la zone d’action grâce à une carte interactive et des coordonnées GPS. Vos bénévoles ont ainsi l’opportunité de se repérer facilement et de se positionner au bon endroit. Par exemple sur un poste de signaleur lors d’une course à pied ou un trail où il sera important de se placer sur le bon croisement.
Autre élément important à renseigner : les créneaux horaires souhaités ainsi que les coordonnées du responsable de poste. Les volontaires pourront se référer et dialoguer simplement avec leur manager direct.
Toutes les personnes qui ont déjà recruté des équipes de bénévoles vous le diront, il s’agit de l’étape la plus importante ! Votre formulaire réunit toutes les informations relatives aux bénévoles (nom, prénom, adresse e-mail, téléphone, etc.), leurs disponibilités et leurs souhaits de missions. En fonction de votre organisation, vous avez plusieurs possibilités de configuration de votre formulaire.
Pensez à bien poser toutes les questions dont vous aurez besoin par la suite : avez-vous le permis de conduire, quelle est votre taille de T-shirt, avez-vous un régime particulier ? Plus votre formulaire est précis, moins vous aurez à envoyer des mails à vos bénévoles pour leur demander des informations.
Intégrez le formulaire d’inscription sur le site internet de votre événement afin de le rendre facile d’accès.
Essayez de rendre votre formulaire d’inscription le plus simple et le plus clair possible : évitez de demander un mot de passe ou de valider une adresse e-mail.
Vous avez déjà créé l’architecture de votre événement sur le logiciel de gestion de bénévoles ou sur un fichier Excel et vous avez un bon nombre de bénévoles inscrits, c’est le moment de faire matcher les envies et les disponibilités de vos bénévoles et les besoins de votre événement !
A titre d’exemple, dans l’interface du logiciel de gestion événement bénévole de Recrewteer, vous pouvez affecter facilement et sans erreur les bénévoles à vos missions. L’interface vous propose les missions qui correspondent aux disponibilités du bénévole et à ses préférences. La solution affiche en temps réel le taux de remplissage pour chacune des missions : rapide et efficace !
Prévoyez d’envoyer les affectations quelques jours voire quelques semaines avant votre événement pour avoir assez de temps pour gérer les imprévus. Il y a toujours des changements de dernières minutes dans les disponibilités des bénévoles.
Il est très important de bien communiquer avec vos bénévoles avant, pendant et après votre événement. Une bonne communication permet de réduire au maximum “le noshow”, d’anticiper les aléas des dernières minutes, de fournir des informations essentielles à vos bénévoles sur votre événement mais surtout de les rassurer pour qu’ils se sentent bien accompagnés.
Parce que gérer des bénévoles c’est avant tout un travail d’humain, il faut privilégier le téléphone, le SMS ou bien l’e-mail.
Souvent, une réunion d’information ou de visite du site est prévue quelques jours avant l’événement. Traditionnellement c’est à ce moment que l’on distribue les packs bénévoles (T-shirts, accréditations ou autres). C’est aussi un temps convivial à l’occasion duquel vous rencontrez les nouveaux bénévoles, vous répondez aux questions, repérez les personnes qui souhaitent quelques changements de missions, etc.
Pensez à prévoir des personnes pour vous aider à la distribution afin d’être disponibles pour échanger avec les bénévoles.
Ça y est, cela fait des semaines voire des mois que vous le préparez et votre événement démarre enfin ! En fonction de la nature de l’événement, vous allez sûrement passer une partie de vos journées à :
La veille du jour J, envoyez un texto à toute l’équipe bénévole avec un lien vers leurs affectations, cela évitera les oublis ! Restez à l’écoute des bénévoles comme des équipes organisatrices, cela vous permettra d’anticiper certains besoins et de garder un esprit de cohésion. N’hésitez pas à garder des traces de votre événement avec des photos, vidéos et/ou témoignages de bénévoles, cela permettra de communiquer sur l’expérience bénévole de votre événement et de donner envie à de nouvelles personnes de rejoindre l’équipe l’année suivante !
]]>Est-ce que vous exploitez à sa juste valeur votre base de données ? Avez-vous l’impression de répéter des tâches sur tableur à longueur de temps ? Vous sentez-vous obligé de remplir tous les champs, travailler en silo, sans pouvoir déléguer ou mandater une autre personne, simplement car elle n’a pas le même niveau de connaissance que vous ?
La multiplication des outils et des logiciels présente une force dans le traitement de l’information mais sa réelle valeur ajoutée se dessine lorsque l’on arrive à automatiser toutes les tâches administratives et à croiser toutes les informations recueillies entre elles.
Le développement du low code ou no-code va largement contribuer à fluidifier certaines de nos tâches.
Le no-code est issu du langage du digital, et plus particulièrement concernant le développement de logiciels. Le no code se traduit en français par du « non code », « pas de code requis ».
Il faut toutefois nuancer cette compréhension. Le no code ne veut pas dire “pas de code” car les logiciels no-code sont programmés par des développeur·euses et sont bien entendu en code.
Les développeurs créent des logiciels ou des applications basés sur des codes algorithmiques. Et une fois développés, ces logiciels ou plateformes no-code peuvent être utilisés sans compétence particulière requise. Toutefois, l’utilisation se limite aux seules fonctionnalités que le développeur a bien voulu y attribuer.
Ainsi, la notion de no-code se réfère au fait que l’utilisateur final va pouvoir réaliser des actions qui auparavant n’étaient faisables que par des personnes pouvant coder.
Quelques exemples d’utilisation de no-code :
Face à la demande croissante de demande de logiciels et autres outils numériques, et la pénurie de développeurs disponibles sur le marché, cette tendance à l’automatisation et le déploiement du no code ne fait que s’accélérer.
Le low code s’adresse principalement à des développeurs ou des autodidactes déjà « initiés ». Le low code permet d’améliorer sa productivité en ayant quelques connaissances techniques. Par exemple, si vous avez déjà :
Alors vous faites déjà du low code !
Le no code, quant à lui, s’adresse principalement à un public n’ayant aucune connaissance dans le digital et le code.
Développez votre association grâce au no-code
Pour faciliter votre quotidien entre membres, pour automatiser des tâches, pour déployer une action plus agilement, HelloAsso est une plateforme connectée à divers logiciels pour vous accompagner dans vos projets !
On fait du no code en utilisant des plateformes ou outils no code à disposition. Ils vont permettre aux associations de connecter différents logiciels, interagir, optimiser ses leads ou créer des ponts ou des flux.
Les logiciels no code sont des web applications, ce qui signifie que les projets sont hébergés sur les serveurs des logiciels. Vous n’avez donc pas besoin d’installer les “paquets” sur un serveur à vous (et maintenu par vous). Encore une fois, ce type d’hébergement élime une contrainte technique.
Les outils no-code dépendent de votre objectif final.
On peut citer une liste non exhaustive des outils les plus populaires. Ainsi, on retrouve :
En quelques mots, l’automatisation ! Une meilleure fluidité entre membres d’associations, un gain de temps pour tous.
Le no code va être adapté à des usages concernant :
HelloAsso a rencontré Alix Heuer. Cette webdesigner s’est lancée dans le monde du no-code en 2013. Autodidacte, elle a depuis fondé son agence Rouge le fil. Elle aide les associations à donner du sens et à « faire parler » leurs données afin qu’elles puissent se concentrer sur leurs missions.
« En 2021 j’ai développé une base de données CRM sur Airtable pour l’association Lallab qui utilise HelloAsso depuis plus de 12 ans pour tous ses événements.
A partir des export en csv de tout·es les participant·es, nous avons comptabilisé plus de 17 000 inscrit·es à leurs différents événements et campagnes (dont beaucoup de doublons !)
L’objectif était de :
« Un autre exemple de la puissance du no-code, pourrait être celui-ci. En 2022, j’ai refondu le site web de l’association Refugee Food. Cette association propose des accompagnements aux refugiés, l’ouverture de restaurant et de cantines, et ils organisent des collectes pour des aides alimentaires. Or, tout le flux se concentre sur un seul événement : Le Refugee Food Festival.
Le défi était le suivant : moderniser graphiquement leur site mais aussi donner une place plus prégnante aux activités de l’association qui ne relève pas que de leur action la plus médiatisée, celle du festival.
En les écoutant m’exposer leurs process et la structuration de leurs équipes, j’ai fait la proposition suivante : pourquoi ne pas créer une interface en no-code sur Airtable qui permettrait :
Et c’est ce que nous avons fait en alliant deux outils que j’adore pour leur facilité de prise en main mais aussi leur puissance : Airtable pour les données, Softr pour l’affichage de celles-ci.
L’objectif premier de ce type de plateforme ou outils est la flexibilité. Le support d’un freelance technique / développeur est utile pour lancer le projet mais ce type d’outils permet de s’affranchir de toute une équipe sur une longue période donnée.
C’est l’avantage même de passer par ce type de formule. L’amélioration de la productivité passe par l’automatisation et la suppression, ou du moins, la réduction des tâches parfois récurrentes et chronophages.
Les logiciels et les ressources humaines techniques représentent des coûts financiers élevés. L’accessibilité à ces logiciels et outils engendrent une réduction non négligeable. Ils ont par ailleurs tous une version Freemium.
Vous n’êtes pas propriétaire du code source. Passer par des outils générés impliquent que vous ne développez pas.
De plus, vous devez connaître parfaitement bien votre cahier des charges en amont pour sélectionner la plateforme de no code correspondante à vos besoins. Les outils fonctionnent sur un système de bloc que l’on sélectionne. Le but étant de ne pas faire appel à de développeurs, il faudra donc profiter des blocs présents sur l’interface.
Développez votre association grâce au no-code
Pour faciliter votre quotidien entre membres, pour automatiser des tâches, pour déployer une action plus agilement, HelloAsso est une plateforme connectée à divers logiciels pour vous accompagner dans vos projets !
Oui et non !
Non si vous êtes issus du monde du digital, si vous travaillez dans le développement de logiciel ou si simplement vous avez une appétence particulière pour les outils du numérique. Si vous comprenez la logique et que passer quelques heures à la recherche de la prise en main de l’outil ne vous fait pas peur, alors en effet, le no ou low code est fait pour vous, de façon autonome !
Toutefois, si vous n’avez aucune compétence digitale, ni de ressources en interne, et si vous manquez de temps et de patience pour mettre la main à la pâte, alors nous vous recommandons de faire appel à une aide extérieure.
De plus, il est intéressant de vous faire accompagner pour outrepasser les fonctionnalités basiques de l’outil.
L’accompagnement peut se matérialiser par un freelance no code, comme Alix Heuer, qui vous aiguillera et vous formera en interne. L’objectif étant de vous montrer et de vous aider à prendre en main le logiciel no code.
]]>Suivons les démarches à réaliser.
Un nouvel article est entré en vigueur au 1er janvier 2021 dans les démarches fiscales des associations. Ainsi, l’article 222 bis du Code général des impôts impose à tous les organismes sans but lucratif de déclarer tous les dons perçus ayant donné lieu à l’émission d’un reçu fiscal.
Cette nouvelle obligation déclarative concerne tous les organismes qui reçoivent des dons et délivrent des reçus fiscaux donnant droit à un donateur de bénéficier d’un allégement imposable ayant une personnalité juridique autonome.
Seules les associations de financement électorales n’y sont pas soumises.
Selon la fiscalité de l’association, le formulaire ne sera pas identique.
Pour les associations qui n’ont actuellement aucune obligation déclarative, le site demarches-simplifiees.fr/commencer/declaration-des-dons permet de déclarer en ligne le montant des dons perçus et le nombre de documents émis. L’association crée son compte puis complète le formulaire dans lequel diverses informations sont requises :
Pour les associations étant soumises aux impôts commerciaux remplissant le formulaire n° 20656SD (la déclaration d’impôts pour les sociétés), le tableau 2065-bis-SD devra être complété. Il faut indiquer le montant cumulé des dons perçus et le nombre de documents émis.
Pour les organismes percevant uniquement des revenus patrimoniaux remplissant le formulaire n° 2070-SD, la déclaration de résultat, il faut indiquer dans la case correspondante le montant cumulé des dons perçus et le nombre de documents émis.
Cette obligation déclarative impose aux associations de déclarer :
Il est important de noter que les dons à déclarer concernent :
Dans le cas du mécénat, l’entreprise mécène peut offrir des dons en nature ou en compétence soit en produits ou services. Ces dons en nature et en compétence doivent faire l’objet d’une valorisation en numéraire pour calculer le montant total. Cette valorisation est estimée par le donateur, soit l’entreprise mécène.
Tout don n’ayant pas donné lieu à un reçu fiscal, soit parce que non éligible soit parce que le donateur l’a explicitement demandé ne doit pas être comptabilisé dans cette obligation déclarative des dons par les associations.
Une collecte de dons 100% gratuite
L’outil de collecte de dons est un outil 100% gratuit sur HelloAsso destiné à toutes les associations de France. Le formulaire de la campagne est personnalisable et permet des dons ponctuels et récurrents. Chaque campagne est partageable sur les réseaux sociaux et incluse dans notre moteur de recherche d’activités associatives accessible 24 sur 24 et 7 jours sur 7.
Les déclarations doivent être réalisées pour les reçus fiscaux émis à partir du 1er janvier 2021 en échange de dons. Deux cas sont possibles, selon que l’exercice comptable soit aligné ou à cheval avec l’année civile :
Ainsi si l’association a comme année d’exercice l’année civile, alors son exercice se clôturant le 31 décembre, elle devra déposer sa déclaration en ligne sur le site concernée (ou sur le formulaire adéquate) au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année suivante.
Si l’association n’a aucun exercice à clore, l’association doit déclarer les dons perçus au plus tard le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année suivante.
Pour les exercices à cheval sur deux années civiles, par exemple pour un organisme qui clôt ses comptes au 30 mai de l’année précédente, la déclaration des dons devra être réalisée dans les trois mois de la clôture de l’exercice.
Cette obligation déclarative étant entrée en vigueur au 1er janvier 2021, un allégement de délai été accordé pour la déclaration de 2022.
Pour laisser le temps aux associations et organismes concernés de s’acclimater à cette nouvelle déclaration de dons, le dépôt de la déclaration pourra s’effectuer jusqu’au 31 décembre 2022. Cette déclaration rectificative est uniquement valable pour la seule année de 2022.
En cas de non déclaration, l’association devra s’acquitter d’une amende à hauteur de 1 500 €.
]]>Un logiciel de CRM, de comptabilité, d’emailing et d’envoi de newsletter… certaines associations jonglent entre plusieurs logiciels et applications dans la gestion quotidienne de leur association. Ces tâches sont le plus souvent répétitives et chronophages et sources d’erreur dans la manipulation de la donnée. Le fameux copier/coller.
Afin de fluidifier ces tâches entre la plateforme de financement HelloAsso et les autres logiciels nécessaires à la vie associative, HelloAsso propose une suite d’outils intégrés pour faciliter la gestion de votre association.
Et pour assurer une intégration fluide, HelloAsso utilise le connecteur de logiciels Zapier.
Nous offrons des outils de financement 100% gratuits, c’est notre coeur de métier et nous le faisons bien. Pour le reste, nous souhaitons vous connecter aux meilleurs !
HelloAsso, c’est une plateforme destinée aux associations, fondations, clubs sportifs et syndicats. Nous aidons les associations :
Toutes ces fonctions impliquent des tâches administratives parfois redondantes. Par exemple, récupérer les bases de données des inscrits dans votre espace HelloAsso et les intégrer à votre logiciel d’emailing. Extraire vos paiements pour tenir votre comptabilité dans un logiciel type BasiCompta… .
Dans une optique de vous faciliter ces tâches, HelloAsso intègre Zapier pour connecter tous vos logiciels entre eux et votre compte HelloAsso.
Découvrez une plateforme connectée 100% gratuite
HelloAsso met à disposition des associations des outils 100% gratuits pour se gérer, se financer et booster sa visibilité ! Campagne de crowdfunding, formulaire d’adhésions et de dons, boutique en ligne… des outils indispensables et facile d’utilisation pour vous accompagner au quotidien dans la réalisation de vos projets associatifs.
Zapier, c’est ce que l’on appelle une application no-code avec une version gratuite limitée et payante. Autrement dit, une application technique qui ne requiert aucune “manipulation informatique” de votre part.
Une fois votre compte Zapier créé, vous allez pouvoir enregistrer des “scénarios d’actions” de traitement de données. Une fois le scénario enregistré, vous n’aurez plus rien à faire ! Tout est automatisé.
A noter que l’application est en anglais. ,Il n’hésite pas encore de version française.
Un manque d’inattention, un bénévole absent, un salarié à mi-temps dans votre association, autant de situations critiques qui peuvent engendrer une erreur dans la gestion de votre association. Ainsi Zapier permet de réduire les mauvaises manipulations, d’éviter les oublis, de se perdre dans les documents.
L’automatisation est donc la force majeure de cette application.
L’automatisation est donc la force majeure de Zapier. Et avant de débuter, il faut se familiariser avec le vocabulaire :
Sélectionnez une application de votre choix dans la case 1 et l’application à laquelle vous souhaitez la connecter dans la case 2.
A noter qu’il est possible de créer des événements en cascade : connecter 1 app à 1 autre à 1 autre. Chaque application sollicitée dans votre scénario représente 1 zap.
Vous allez ainsi pouvoir sélectionner la plateforme HelloAsso pour la connecter à différents autres logiciels. Consultez le champs des possibles sur la page Zapier HelloAsso. Tous les logiciels disponibles
Ainsi, via Zapier, vous allez pouvoir créer les zaps suivants :
Prenons l’exemple d’un adhérent, donateur ou participant qui effectue un paiement, payant ou gratuit, à votre association.
Quoi de plus valorisant que de recevoir un email de remerciement personnalisé dans les minutes qui suivent la transaction !
En connectant Zapier et votre Gmail, vous pourrez ainsi automatiser l’email de remerciement avec les informations du donateur et en profiter pour glisser une photo de l’association et vos réseaux sociaux par exemple.
Zapier est gratuit dans le cadre de 5 zaps et 100 tâches par mois. Vous ne pouvez utiliser que des Zaps avec 2 étapes (soit 2 applications). Si vous souhaitez connecter 3 applications cela ne sera pas disponible dans la version gratuite.
La version gratuite offre 100 tâches par mois. Si par exemple, vous avez créé un zap qui connecte HelloAsso à un spreadsheet, demandant qu’à chaque nouveau paiement reçu sur la plateforme, les coordonnées du donateur sont enregistrés dans votre tableau de suivi, dès le 51 ème donateur, l’action ne sera plus enclenchée.
Un Zap en 2 étapes (qui connecte donc 2 applications) consomme 2 tâches à chaque fois qu’il est déclenché. Considérez que dès que Zapier « fait » une action pour vous une tâche est consommée.
Zapier propose des solutions payantes diverses. A vous d’adapter votre offre à vos besoins. Certains logiciels sont dits Premium également. Accessibles qu’avec la version payante (Salesforce, Facebook Ads, Pinterest, …).
Il s’adresse aux associations qui utilisent des logiciels dans la gestion au quotidien.
Vous utilisez un logiciel d’emails pour rester en contact avec vos membres ? Un CRM pour suivre vos paiements ? Les réseaux sociaux pour rester connecter avec votre communauté ? Vous pouvez désormais connecter ces applications à HelloAsso en temps réel.
La connexion à l’application no-code se fait via sa page d’accueil https://zapier.com/.
Bien que ce soit relativement intuitif, Zapier comporte quelques petites étapes techniques et requiert un état d’esprit « bidouilleur ». Tout le monde peut donc s’en servir mais il faut tout de même être relativement à l’aise avec les outils du numérique.
A noter que l’application est uniquement en anglais.
Zapier est la 1ère brique de votre future plateforme de financement hyper connectée.
Nous travaillerons par la suite à l’intégration en natif, sans avoir à passer par un connecteur, des applications préférées des associations.
]]>Comment appréhender le blog ? quel contenu rédiger ? combien de publications d’articles faire ? quel outil utiliser ? HelloAsso vous détaille la stratégie à adopter.
Le blog peut être vu sous 2 prismes :
A titre d’exemple, HelloAsso.com est la porte d’entrée pour rechercher une activité ou un projet associatif. Helloasso.com/associations est la porte d’entrée pour le associations qui recherchent un outil 100% gratuit (adhésion, boutique en ligne, billetterie…).
Et Helloasso.com/blog est une rubrique du site internet dédiée à la publication d’articles. Dans notre cas, le blog est une sous partie du site internet. Cela permet d’avoir du contenu froid et figé sur le site internet et d’avoir une partie dynamique sur le blog avec la publication de nouveaux articles et la mise à jour d’anciens articles.
Un blog pourra être identifié selon différentes appellations : actualités, blog, nouvelles
Cette partie « contenu » peut s’appeler blog mais aussi actualités, news, infos…
Par exemple, le site de Médecins sans Frontières intègre une partie contenu sous le nom de « Actualités ».
A noter que les blogs qui sont exploités comme des sites à part entière sont des sortes de « carte de visite digitale » pour les photographes, voyageurs, influenceurs.
Le site internet de l’association va se composer dans la majorité des cas :
Le blog va, quant à lui, être le moyen d’expression pour approfondir certains sujets : les valeurs de l’association, les projets soutenus, l’investissement de l’association… .
Il n’a pas une vocation purement « commerciale ». Cet espace permet de :
Généralement, votre site internet héberge une page de présentation de votre association et des membres. Toutefois, il est recommandé d’être explicite, court et précis. Une photo des membres et une courte présentation.
Le blog va être votre support pour venir enrichir ces présentations. Rédigez un article par membre fondateur, sous format d’interview par exemple. Mettez-y des anecdotes, des images.
De plus, vous pouvez vous permettre de faire des « focus ».:
Toutes ces présentations servent à mettre des visages sur un nom d’association et à jouer la transparence.
Si vous avez créé une campagne sur HelloAsso, votre association aura une double visibilité. Elle figurera sur notre moteur de recherche offrant pour vous rendre visible auprès de milliers d’internautes.
Vous êtes une association culturelle et artistique ? Faites des portraits sur vos artistes, vos intermittents. Décrivez les courants artistiques qui vous tiennent à coeur.
Une association caritative ? Il y a un besoin de rassurer vos donateurs, vous pouvez dresser le portrait des membres fondateurs pour instaurer un climat de confiance.
Les associations sont riches en action, véhiculent des valeurs saines et créent du lien social. Vous avez de nombreuses histoires à raconter ! Communiquez sur vos accomplissements, vos engagements, vos rencontres. Expliquez comment vous faites, où est investi l’argent récolté, et mettez en avant vos futurs projets.
Le blog est un formidable canal pour acquérir de nouveaux donateurs et fidéliser les anciens !
Agrémentez vos articles de photos. Mais attention à la taille et poids de ces dernières. Trop de photos lourdes vont ralentir le téléchargement de vos pages par les internautes.
Les photos et images doivent faire 150ko, si possible au format au WEBp. De nombreux sites en ligne gratuits permettent de convertir le format de vos images (online-convert, iloveimg, convertio…).
Vous êtes une association de parents d’élèves ? Faites le compte rendu des journées portes ouvertes pour que les parents absents puissent voir ce qu’il s’est passé. Une association qui œuvre dans l’humanitaire ? Faites un article-reportage sur le projet qui a vu le jour grâce aux dons. Vous êtes une association dans le social ? Mettez en avant vos partenariats et les avantages qu’ils vont apporter à vos adhérents.
Selon l’outil utilisé, il est possible de laisser les commentaires activés sous l’article que vous avez rédigé. Ainsi, suite à la publication de vos articles de blog, vous pouvez solliciter des remarques et des échanges entre les membres. Restez modérateur afin de vérifier les commentaires faits et vous assurez qu’ils respectent la charte de bonne conduite. Les commentaires sont une source d’idées pour vos prochains articles.
Sachez également qu’il y a des boutons pour partager les articles. C’est un superbe moyen de gagner en notoriété et de perpétuer la discussion sur d’autres canaux de communication. Par exemple, un article va pouvoir être partagé sur Facebook ou sur LinkedIn par vous-même mais également par le lecteur.
La communication de votre association doit s’inscrire dans un plan de communication globale et cohérent entre tous les canaux. Le graphisme et la ligne édito doivent être unifiés afin d’avoir tous vos supports aux mêmes couleurs, avec le même logo et le même style graphique. Cela permettra aux internautes de vous identifier plus facilement à chaque visite et lorsqu’il se baladera entre vos différents supports de communication. Dans le cas où votre blog est intégré au site, le style graphique restera identique. Toutefois si vous n’avez pas de site ou que vous souhaitez une plateforme de blogging à part, veillez à utiliser la charte graphique de votre association.
Soyez cohérent dans votre univers graphique !
La personne (membre, salarié ou bénévole) en charge de la communication doit établir un calendrier éditorial. Il permettra de poser à plat toutes les actions de communication omnicanales sur une période donnée (chaque début de mois, réalisez le calendrier des actions à venir).
Ce calendrier éditorial permet d’avoir une vision claire sur les thématiques abordées (en réfléchissant sur le mois, vous éviterez ainsi les redondances) et sur les supports utilisés. Les articles de blog doivent donc s’inscrire dans le calendrier éditorial.
Dans ce calendrier éditorial, annotez les marronniers et les événements phares. Cela vous aidera à trouver des idées. Les journées mondiales sont un bon moyen pour mettre en avant vos actions ou communiquer sur des valeurs qui vous tiennent à cœur !
Afin de vous aiguiller sur le 2e semestre de l’année 2022, téléchargez notre calendrier associatif des temps forts pour vous donner des idées sur du contenu à rédiger. Le but n’est pas de publier sur tout et n’importe quoi. Concentrez-vous sur des thématiques qui sont proches de vos activités.
C’est certainement la partie la plus technique mais à ne surtout pas négliger. Le SEO, search engine optimization, se traduisant par le référencement naturel, est un levier pour faire connaître votre association et ses actions. Comment ?
En rédigeant du contenu ! Mais pas n’importe lequel, certes.
Avant de vous lancer dans la rédaction d’articles de blog, réfléchissez avec les membres et idéalement avec vos participants ou donateurs ce qu’ils souhaitent savoir.
Quels sujets ils aimeraient aborder ? ont-ils des questions ? quelles thématiques les animent ?
Toutes les réponses doivent être listées et gardées précieusement.
Avec ses réponses obtenues, créez des grandes thématiques.
Par exemple, l’association girondaise « Les alternatives de Lilly » a créé différentes catégories dans son blog : Actualités, Astuces, hygiène…et publie régulièrement du contenu dans chacune d’entres elles.
Rappelez-vous, le calendrier éditorial vous aidera à avoir une vision claire sur le type de contenu à produire sur le mois. Objectif ? Diversifier le contenu qui se succède et enrichir chaque catégorie.
Et pour chaque thématique, listez des questions plus précises.
Ce seront vos sujets d’articles. Et n’oubliez pas 1 article = 1 sujet. Le sujet est considéré comme un « mot-clé ». Les moteurs de recherche vont associer votre article à un mot clé et lorsqu’un internaute tapera cette requête dans google ou bing ou Ecosia, alors le moteur de recherche pourra vous proposer à l’internaute.
Bien évidemment, il y a certains critères à respecter pour que vos articles sortent en top position des moteurs de recherches :
Le blog permet de vous démarquer, montrer qui vous êtes et pourquoi vous le faites. Bien que vous ne soyez pas limité en terme de longueur d’articles, structurez vos idées et abusez des titres et sous-titres pour rendre le plus clair possible votre texte.
L’astuce de Claudia Fragomeni, Rédactrice SEO chez HelloAsso :
« Le lecteur doit pouvoir d’un seul coup d’oeil comprendre le contenu de l’article grâce au sommaire. En lisant le sommaire d’un article, je suis censée comprendre la thématique grace au mot-clé utilisé dans le Grand titre, le déroulé et la réflexion du rédacteur ou de la rédactrice. Là où il veut m’emmener. Les titres et sous-titres doivent être courts et uniques, contrairement aux paragraphes que vous devez développer. Faites des phrases simples et utilisez les mots de transition pour comprendre les raisons, les causes et les conséquences.
Sachez également que Google apprécie les longs formats, soit 1300-1600 caractères pour un article. En revanche, ce n’est pas une obligation ni figé dans le marbre. Si le sujet est simple et ne demande aucun descriptif ni longue explication, alors faites court! ».
Vous l’aurez compris, les articles sont un moyen de communication où votre liberté d’expression prendra tout son envol.
Toutefois, attention à vos engagements et prises de position. La communication sur les réseaux sociaux ne doit pas être prise à la légère car très radical au moindre faux plan, ne sous-estimez pas non plus un article de blog. Trop virulent, l’article peut également devenir viral et faire mauvaise impression et donc nuire à votre image.
Si vous faites rédiger par une personne extérieur ou bénévole, relisez le texte pour vous assurer que les émotions véhiculées vous ressemblent !
Si vous possédez déjà un site internet, vous pouvez créer un onglet « Actualités ou « Blog ». Dans la grande majorité des cas, les CMS, les logiciels qui servent à créer vos pages web, ont une fonction « blog ».
Si toutefois, vous n’avez pas encore de site internet et que vous souhaitez vous lancer. Ou si vous avez un site mais que vous souhaitez créer un blog à part. Alors il existe différentes possibilités :
Oui et non.
Vous pouvez en effet utiliser une plateforme clé en main gratuite (sitew ou e-monsite propose des offres limitées gratuites), mais il y a toujours quelques frais inhérents à ne pas négliger (graphisme, ajout d’options, nombre de pages limité).
Dans le cas d’un développement sur-mesure, il faudra rémunérer les prestations externes (agence, freelance, graphiste..) ainsi que les frais d’hébergement de votre sur un serveur (payable 1 fois / an) et l’achat du domaine resteront à votre charge.
Il existe de nombreuses plateformes pour créer votre blog. A vous d’étudier l’ergonomie de chacune, avec laquelle vous vous sentez à l’aise. Examinez les coûts financiers. L’avantage des plateformes est la prise en main relativement facile. Toutefois, comme précisé précédemment, il est recommandé d’avoir une appétence pour le monde digital ou d’avoir un proche ou un bénévole qui se propose de le faire.
Parmi les plateformes de blogging les plus connues, vous trouverez :
Avoir un blog c’est bien mais encore faut-il l’alimenter ! Comme vu précédemment, un blog est un magnifique canal de communication pour votre association et pour transmettre ses valeurs et ses actions. Toutefois il faut le tenir à jour et publier régulièrement pour ne pas produire l’effet inverse.
Pour la rédaction, différentes possibilités se dessinent :
Selon la plateforme choisie d’hébergement, vous allez pouvoir créer différents accès. Ainsi si vous faites appel à des rédacteurs externes ou un bénévole, ils pourront accéder à la plateforme pour intégrer le contenu sans avoir la possibilité de naviguer dans le back office.
A noter, que selon la maturité de l’association, le blog peut aussi avoir comme objectif d’aller se positionner sur des requêtes d’internautes bien précises. Dans ce cas là, on parle de référencement naturel. Créer du contenu pour aller toucher des futurs adhérents, de futurs donateurs… sur des thématiques précises. La rédaction du contenu se fera alors par un rédacteur SEO.
Un moteur de recherche et des pages web incluses
En utilisant les outils de HelloAsso, vous bénéficiez d’une double visibilité.
Votre association et toutes ses campagnes ont une pages web uniques !
Toutes les pages sont personnalisables à vos couleurs et sont partageables sur les réseaux sociaux.
De plus, notre moteur de recherches répertorie toutes les campagnes et pages associations pour les rendre visible sur n’importe quel moteur de recherche.
Par ailleurs, les fédérations et associations sportives jouent un rôle clé en offrant un soutien essentiel aux athlètes en situation de handicap. Les associations sportives souhaitant offrir des activités handisport doivent faire preuve de savoir faire et de savoir être pour accueillir au mieux ces sportifs.
Dans cet article, nous explorerons la gestion des clubs de sport et handisport et les ressources fournies par les fédérations et les associations pour offrir une offre variée et accueillir un public de tout horizon.
Depuis la loi du 11 février 2005, le handicap a été introduit dans le code de l’action sociale et des familles pour une égalité des droits. La loi stipule que « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l’accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté ». Ainsi, l’ensemble de la chaîne des transports et des « cadres bâtis » (établissements accueillant du public, locaux professionnels…) ont l’obligation de fournir une accessibilité aux personnes en situation de handicap.
On reconnaît plusieurs typologies de handicaps :
Est reconnu comme situation de handicap un handicap dit temporaire également.
Le handisport est une pratique sportive aménagée pour que des personnes en situation de handicap moteur, physique ou sensoriel puissent la pratiquer.
D’ailleurs, sujet pris à bras le corps au niveau gouvernemental, le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports valorise le rôle du sport en tant qu’outil pour favoriser la santé et l’autonomie des personnes en situation de handicap à travers diverses actions. Des aides, des aménagements et des annuaires ont ainsi été créés afin d’améliorer l’accès au sport par des personnes en situation de handicap.
Qu’il soit pratiquer en loisir ou en compétition, de nombreuses structures proposent l’accueil de personnes en situation de handicap. En France, on dénombre 32 356 licenciés répartis dans 1350 associations sportives. Doivent s’ajouter à ce nombre les associations qui accueillent de façon ponctuelle des personnes en situation de handicap également.
N’importe quelle association peut accueillir du public handicapé. Cet accueil doit se faire en bonne intelligence et l’association doit mettre tout en œuvre pour que l’accueil et la pratique se passent dans des bonnes conditions de confort et sécurité :
L’association peut faire appel à la Fédération Française Handisport pour des conseils.
A noter que l’association, pour accueillir des personnes en situation de handicap, doit mentionner dans son l’objet de son association qu’elle souhaite développer la pratique sportive aux personnes en handicap.
Tous les sports sont pratiqués avec une appétence particulière pour le cyclisme, le ski, la randonnée et la voile. Actuellement, 309 sportifs inscrits dans des clubs sportifs font parti des listes ministérielles haut niveau, espoirs et collectifs nationaux pour devenir nos champions de haut niveau de demain.
Selon le handicap, certaines disciplines seront plus recommandées que d’autres. La Fédération Française Handisport a par ailleurs édité un tableau présentant les principales possibilités de pratiques sportives.
D’un point de vue « obligations », l’association doit veiller à demander à la personne un certificat médical de moins d’un an et attestant l’absence de contre indication à la pratique en compétition de la (des) discipline(s) concernée(s).
D’un point de vue « humain », afin d’accueillir dans les meilleures conditions un futur pratiquant et pour cerner les besoins individuellement, il est fortement recommandé de :
D’un point de vue « technique », pensez à rendre vos documents accessibles. Par exemple pour les déficients visuels, il faudra porter une attention particulière à la structure du texte, les éléments non textuels, les tableaux difficilement lisibles.
Appuyez-vous sur des éléments complémentaires pour la pratique de la discipline. Par exemple, un dictionnaire a été édité pour les malentendants pour enrichir le vocabulaire technique accessible sur le site de la FFH.
Il y a une distinction entre l’encadrement bénévole et l’encadrement rémunéré.
Dans le premier cas, l’association s’assure que ses bénévoles sont aptes à encadrer en sécurité :
Il n’existe pas d’obligation légale de qualification donc. Mais il est fortement recommandé que le personnel bénévole suive des formations complémentaires.
Dans le second cas, l’encadrant rémunéré doit être titulaire d’une carte professionnelle qui justifie qu’il a un diplôme lui permettant d’encadrer contre rémunération l’activité sportive concernée.
Dans tous les cas l’association se doit de veiller à ce que l’activité se déroule en toute sécurité.
Il est à noter que certaines pratiques requièrent des formations spécialisées propres : le ski, l’escalade, la natation… .
L’encadrement matériel se fait dès l’arrivée du sportif. L’accès au bâtiment, la circulation dans les couloirs, l’accès au vestiaire, pour se doucher, boire et pour finir l’utilisation des équipements sportifs sont soumis à des obligations réglementaires stipulées dans l’arrêté du 1er août 2006 à l’article 2, 3 et 5.
L’association doit s’assurer que le sportif en situation de handicap peut y accéder par ses propres moyens ou avec l’aide de famille ou proche ou encadré par des accompagnateurs ou bénévoles.
Merci à Cédric Garreau, de la FFH, Directeur du pôle « TERRITOIRES » pour son aide précieuse.
Avoir un équipement adapté est la base pour accueillir de façon adéquate des personnes en situation de handicap, pour assurer la sécurité mais également le bien-être du sportif.
En tant qu’association, vous pouvez contacter des équipementiers spécialisés pour acheter du matériel standard au matériel de haut niveau. De plus, l’affiliation à la Fédération Française Handisport permet l’obtention d’aides financières pour l’acquisition de matériel adapté.
J’inscris mon Association affiliée à la FFH sur HelloAsso->
Pour les sportifs uniquement, certain matériel peut être remboursé par la sécurité sociale. Le sportif doit détenir une prescription médicale et l’équipementier doit être déclaré auprès de l’autorité compétente.
Elle intervient après l’aide de la sécurité sociale pour compenser le reste des frais sous forme de subventions pour les équipements sportifs. Elle est composée de 2 enveloppes : pour les équipements sportifs et pour l’acquisition de matériel lourd.
Le budget global minimum doit atteindre 12500€ pour pouvoir prétendre à une subvention de 10000 € (reste 20% hors subventions publiques).
Il est intéressant de noter que les structures affiliées peuvent grouper leur demande de matériel (souvent sous l’égide de leur comité départemental ou régional) pour atteindre le budget minimum.
Les subventions s’adressent aux associations sportives et se font sous dossier à déposer.
Certains comités proposent des dispositifs d’aide à l’acquisition de matériel sportif aux clubs de la région ou du département. Les conditions et les montants varient selon les territoires.
Certaines fondations d’entreprises privées financent l’achat de matériel handisport ainsi que les clubs services de la ville (exemple le Lions Club, Rotary clubs, Kiwanis, Inner Wheel…). Ces dons et mécènes sont accessibles aux sportifs et aux associations sportives.
Le marquage CE sur le matériel est obligatoire que ce soit pour du prêt, de la location et de la vente.
Financez votre association en ligne
Grâce aux outils 100% gratuits en ligne, votre association peut créer des campagnes de crowdfunding, des formulaires d’adhésion, des billetteries pour les tournois et compétitions…
HelloAsso est une entreprise reconnue d’utilité sociale qui fournit des outils 100% gratuits !
L’affiliation à la Fédération Française Handisport représente de nombreux avantages. La fédération s’allié à HelloAsso pour faciliter la vie de ses adhérents en nouant un partenariat. L’affiliation peut servir à être « agréé » (numéro d’agrément) qui permet :
HelloAsso a mis en place un moteur de recherche d’activités et de projets associatifs.
Toute association qui propose une activité accueillant des personnes en situation de handicap sera mis en avant sur notre page de recherche dédiée.
Toutefois, il est important que l’association mette les mots clés pour que le moteur de recherche puisse l’identifier comme structure accueillante. Les mots clés sont : activité pour personne en situation de handicap par exemple, ou handisport.
]]>Les disciplines de l’art vivant sont nombreuses et font vivre des émotions riches aux citoyens. Si à votre tour vous souhaitez créer une association d’art culturel, faisons le tour de la diversité des arts éligibles considérés comme spectacle d’art vivant.
Par opposition aux créations artistiques de l’audiovisuel issues du cinéma, de la télévision ou d’Internet, les arts de la scène sont regroupés comme suit :
Les spectacles sportifs, les corridas, les spectacles enregistrés et les projections de films, les jeux, l’organisation de défilés de mannequins, les visites guidées ou les repas théâtralisés sont exclus des domaines de spectacle d’art vivant.
Le théâtre, la danse, la musique, dans toute la diversité de formes (opéra, musique de variété, chorales, fanfares, cirque, arts de la rue, conte, marionnettes…), appartiennent au spectacle vivant.
Qu’ils appartiennent au secteur privé ou public, en France, on dénombre 38 Centres Dramatiques Nationaux (CDN), 19 Centres Chorégraphiques Nationaux, 13 Centres Nationaux des Arts de rue et 12 pôles nationaux des arts du cirque, 8 centres nationaux de création musicale, 74 scènes nationales, 89 scènes de musiques actuelles, 150 théâtres de ville, 15 opéras régionaux, 28 orchestres nationaux ou régionaux, 17 zéniths, 150 cabarets et music halls.
Les associations peuvent exploiter ces espaces pour leur représentations. Il faudra s’adresser à l’entité compétente qui régit le lieu (la Mairie, la Ville, la Région, des entreprises privées…).
Toutefois, la grande majorité des associations organisent leur manifestation dans des endroits publics autres : voies publiques, écoles, gymnases… . Ce type d’événement est soumis à des démarches administratives strictes et des règles de sécurité importantes.
L’INMA, Institut national des métiers d’art, recense plus de 280 métiers relatifs aux secteurs et la convention collective nationale s’applique à l’ensemble du personnel artistique. La France forme les futurs artistes à travers ses 12 écoles supérieures d’art dramatique, 3 écoles supérieures de cirque, une école nationale supérieure des arts de la marionnette, et via la FAI-AR, formation aux arts dans l’espace public, située à Marseille et unique en Europe. Ces écoles forment également aux futurs métiers du spectacle.
Toutefois, de nombreux professionnels du secteur n’ont pas forcément été formé à l’école et pour certains, le métier a été appris sur le tas.
Les métiers du spectacle couvre un large spectre de compétences : les techniciens qui œuvrent avant, pendant ou après les représentations (lumière, musique, décors, costume, charpentier, peintre…), les metteurs en scène et chorégraphes, les producteurs… .
La grande majorité des professionnels du métier des spectacles ont le statut d’intermittent. Statut propre à la France qui permet aux associations de recruter ces salariés après qu’elle se soit enregistrée au GUSO.
Divers financements peuvent être étudiés :
Financez votre spectacle d’art vivant
Que ce soit pour trouver des fonds pour financer ponctuellement un spectacle ou créer une billetterie en ligne pour votre spectacle, HelloAsso vous propose des outils 100% gratuits, simples d’utilisation et personnalisables !
Les activités humaines produisent des gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur du soleil faisant augmenter la température atmosphérique de façon irréversible et néfaste. L’augmentation de ces températures a un impact direct bouleversant l’équilibre de la biodiversité. Cet impact carbone est calculé en CO2 afin d’homogénéiser internationalement la compréhension et les actions à réaliser.
Afin de remédier à l’impact carbone provoquée, nous devons prendre en considérations 2 axes :
– le calcul de son empreinte carbone en tant qu’individu responsabilisé
– et le bilan carbone de ses activités diverses associatives et / ou professionnelles (événements, festivals, ateliers, vente en ligne…).
Bien qu’il soit relativement compliqué de calculer l’impact carbone de ses activités quotidiennes en tant qu’individu, il y a toutefois des gestes simples à appliquer.
(Infographie issue du site UPCYCLE)
Le saviez-vous ?
Si vous désirez approfondir votre empreinte carbone et obtenir des conseils sur votre consommation d’énergie dans votre logement, l’impact de votre consommation ou de vos transports, l’ADEME a créé des tests ludiques de calcul agrémentés de conseils.
Le bilan carbone de nos activités liées à une entité (entreprise, association…) repose sur plusieurs types d’émissions de gaz à effet de serre : les émissions de gaz à effet de serre directes, indirectes et élargies. Ainsi, comprenez qu’à chaque décision prise, vous avez un impact carbone et donc vous pouvez agir pour lutter contre celui-ci, soit limiter les changements climatiques. Et ça c’est un pouvoir illimité avec une force de frappe planétaire ! oui oui rien que cela.
Vous pouvez ajustez vos choix et votre consommation, avec la conséquence positive de réduire vos émissions de gaz à effet de serre. Oui mais comment ?
Retour d’expérience : le cas HelloAsso
HelloAsso a toujours cherché à occuper un bâtiment consommant une faible énergie. Après l’espace alternatif de Darwin à Bordeaux, HelloAsso s’est tourné vers un espace « rénové » à faible consommation d’eau, la Cité Numérique de Bègles.
Franck GENESTE de la société de gestion immobilière Covivio nous explique : « Le projet a été conçu en cherchant à composer avec ce qui était déjà là, pour des raisons qui tiennent à la valeur de l’héritage et au maintien de l’identité des lieux, mais aussi dans une recherche d’économie inventive. Les espaces extérieurs participent à l’amélioration des qualités environnementales. En effet, la Cité Numérique est installée au milieu d’un grand jardin, très largement planté d’arbres, de plantes grimpantes, de couvre-sols et de surfaces engazonnées, créant ainsi un véritable îlot de fraicheur. Des dispositifs de brumisation disposés sur les façades bordées de bambous renforcent cet îlot de fraîcheur. L’eau destinée à l’arrosage provient de 5 cuves de récupération des eaux de pluie de toiture. L’usage des transports doux est privilégié avec la mise à disposition de 200 arceaux et d’une station de réparation pour les vélos et, de bornes électriques permettant le rechargement des véhicules. »
Le numérique est un incontournable de nos vies. Il englobe nos téléphones, nos ordinateurs, les serveurs utilisés, les services numériques sélectionnés, les prestataires sélectionnés.
Selon Greenly, expert en réalisation de bilans carbones en entreprise, le numérique représente 5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Pour absorber ces émissions et ne pas impacter l’effet de serre, il faudrait couvrir 1/3 des terres émergées du globe d’une forêt mature.
Les émissions sont produites lors :
– de l’extraction des matières premières
– les traitements des matières
– l’assemblage et la production finale
– le transport mondial de ce matériel informatique,
– le fournisseur de services (site internet, cloud, fournisseur électrique…)
– et le traitement des déchets et des composants en fin de vie du produit.
Vous n’êtes pas impuissant face au numérique et sa pollution environnementale. Bien au contraire. En étant proactif et en choisissant vos prestataires, vous êtes un acteur de poids !
Choisir :
Bruno Della Mattia, développeur informatique, a fait le pari de créer des sites internet responsables avec l’objectif de réduire leur impact environnemental. Formé au Green IT, Bruno nous délivre quelques conseils.
« Pensez à un design épuré et sobre en adaptant l’ergonomie de votre site. Partez à la chasse au superflu, aux effets non nécessaires et aux éléments graphiques trop lourds comme les images.
Utilisez des fonctionnalités utiles. Revenez à l’essentiel, 1 fonctionnalité = 1 page. Si votre site utilise un CMS (Content Management System) comme WordPress, pensez à supprimer les plugins inutiles. Certains thèmes graphiques sont moins énergivores, GeneratePress ou Susty sont de bons exemples.
Mettez des contenus légers en utilisant les bons formats web et en compressant vos images pour réduire leur poids avec des outils comme Tinyjpg ou Squoosh par exemple«
Le conseil en + de Bruno : “Pour connaître l’empreinte carbone de votre site web, vous pouvez vous suivre les analyses et recommandations de WebsiteCarbon ou Eco Index” !
Avoir un site internet responsable c’est bien, mais encore faut-il que l’hébergeur le soit aussi. Le mot « Datacenter » vous est peut-être familier ? C’est un centre informatique qui stocke et gère les données numériques.
Greenly, expert en bilan carbone, nous révèle qu’un email envoyé comportant une photo de haute qualité a le même impact carbone que la production d’un sac plastique ! La solution ? Désabonnez-vous aux emails que vous ne souhaitez plus, videz votre corbeille régulièrement, évitez d’envoyer des pièces jointes inutiles par exemple.
Maintenant, vous le savez. Vous avez des options moins énergivores et plus respectueuses de l’environnement. Ce sont ces petits gestes qui ont un grand impact répété par des millions voire des milliards de personnes à l’échelle planétaire.
N’hésitez donc pas à partager vos expériences, demander à vos experts (votre développeur web par exemple) de choisir les options les plus responsables et de poser des questions aux experts autour de vous quand vous hésitez 💚 !
HelloAsso est une entreprise solidaire qui fournit des outils de gestion et de financement 100% gratuits aux associations. Dans un souci de réduire notre impact environnemental, nous réalisons un bilan carbone accompagné par un expert Green It, rentrant ainsi dans un processus responsable depuis 2 ans. En attendant, découvrez qui est HelloAsso et son modèle économique et solidaire.